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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 15:00

 

 

 Cuers-Joel--1---Small-.JPG

  SALLE FERNAND BLACAS

HÔTEL DE VILLE

27 OCTOBRE 2011 à 18 H 00

 

 

ORDRE DU JOUR:

 

1°) DECISIONS DU MAIRE ( liste en bas de page)

 

2°) DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES

 

Créations de postes.

 

3°) DIRECTION DES AFFAIRES SOCIALES / ENFANCE / JEUNESSE ET SPORT

 

I – ENFANCE

Détermination d’un tarif forfaitaire annuel pour la garderie périscolaire.

Participation communale pour la classe d’astronomie à Saint-Michel, école Jean JAURES II.

 

II – JEUNESSE

Détermination de la participation familiale pour un séjour à Disneyland Paris.

 

 

4°) DIRECTION DE LA COMMUNICATION / CULTURE ET PATRIMOINE / FETES ET CEREMONIES / VIE ASSOCIATIVE

 

Attribution de subvention exceptionnelle à la F.N.A.C.A.

 

 

5°) DIRECTION DE LA SECURITE PUBLIQUE

 

Exonération du paiement des vacations funéraires.

Modalités de décompte des jours de garde des véhicules mis en fourrière.

 

 

6°) DIRECTION DE L’AMENAGEMENT, DE L’URBANISME ET DES SERVICES TECHNIQUES

 

 

I – URBANISME.

 

Acquisitions de biens.

Programme d’Aménagement des Peireguins :

modification de la délibération n°2010/05/45,

modification de la délibération n°2010/05/46 relative à la signature d’une convention de participation avec la SAGEM.

Institution de la taxe d’aménagement sur le territoire de la Commune.

Gestion du domaine public communal, chemin rural dit de Gairoird :

autorisation de lancement d’une enquête publique concernant la création d’une voie nouvelle, la désaffectation et l’aliénation d’une section dudit chemin,

autorisation de signature d’un protocole foncier de vente passé avec la Société «URBAT PROMOTION».

 

 

II – SERVICES TECHNIQUES.

 

Autorisation de signature de l’avenant n°1 au contrat de Délégation de Service Public d’eau potable.

Demande de subventions auprès du Conseil Régional pour l’acquisition foncière :

des parcelles cadastrées section I n°1061 et 1062,

de la parcelle cadastrée section I n°839.

 

 

 

 

DECISIONS DU MAIRE

 

 

 

N°2011/46

Convention de prestation de services passée avec la MAIRIE DE HYERES-LES-PALMIERS /Piscine Municipale.

 

N°2011/75

Contrat de vente de groupe passé avec l’Association «SOLAL».

 

N°2011/77

Convention de mise à disposition de véhicule par la Société France REGIE.

 

N°2011/80

Prise en charge des frais de déplacement d’un algéco par la Société «ZATTERA DURBANO».

 

N°2011/82

Convention de mise à disposition de locaux passée entre l’Association sportive «JUDO 83 CUERS» et la Commune de Cuers.

 

N°2011/83

Convention de mise à disposition passée entre l’Association «TRAIL ATHLITUDE CUERS» et la Commune de Cuers.

 

 N°2011/84

Convention de mise à disposition passée entre l’Association «YOGA AU SOLEIL » (A.Y.A.S.) et la Commune de Cuers.

 

N°2011/85

Convention de prestation de services avec la S.A.R.L. «C LA COMPAGNIE» (diffusion de marionnettes) à l’école maternelle Marcel PAGNOL.

 

N°2011/87

Convention de prestation de services avec M. LACHAPELLE Patrice, musicien chanteur.

 

 N°2011/88

Convention de mise à disposition de la salle n°14, du Centre Culturel Marcel Pagnol, passée avec l’Association «CREALOISIRS CUERSOIS».

 

 N°2011/89

Contrat de vente passé avec la SARL «COLINE DIFFUSION».

 

N°2011/91

Contrat d’approvisionnement de gaz de pétrole liquéfié en bouteille avec l’E.U.R.L. «PRIMAGAZ- PRIMASUD».

 

N°2011/92

Convention de mise à disposition de la salle n°2, du Centre Culturel Marcel Pagnol, passée avec l’Association «CLUB SCRABBLE CUERSOIS».

 

N°2011/94

Convention de mise à disposition de la salle n°2, du Centre Culturel Marcel Pagnol, passée avec l’Association «CUERS COUTURE».

 

N°2011/96

Convention de mise à disposition de la salle n°10, du Centre Culturel Marcel Pagnol, passée avec l’Association «COT’SOIE».

 

N°2011/97

Convention de mise à disposition de la salle n°10, du Centre Culturel Marcel Pagnol, passée avec l’Association «LES AMIS PEINTRES DE CUERS ET DES ENVIRONS».

 

N°2011/98

Convention de mise à disposition de la salle n°2, du Centre Culturel Marcel Pagnol, passée avec l’Association «L’ATELIER DU PATCHWORK».

 

N°2011/102

Convention de mise à disposition de la salle n°4, du Centre Culturel Marcel Pagnol, passée avec l’Association «BIDONS EN VILLE».

 

N°2011/103

Prestation de services, passée avec M. Gérard-Philippe RANSON dans le cadre du chiffrage du préjudice subi par la Commune suite à divers réaménagements d’emprunts contractés auprès d’un même prêteur.

 

N°2011/105

Contrat de cession passé avec la SARL «FC PRODUCTIONS»

 

N°2011/107

Prise en charge des frais de mise à disposition de moyens du S.D.I.S du VAR.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 08:05

Article paru dans Var Matin

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 19:57

 

 

Intervention en séance au sénat

 

Nous livrons ‘in extenso’ la question posée par le sénateur du Var Pierre Yves Collombat au ministre des finances lors du débat budgétaire 2012 et qui trouve une résonance toute particulière dans le débat local auquel nous sommes confrontés. Le parallèle de situation est intéressant entre parlementaires et élus locaux. Les questions et les pistes de réflexions sont à la hauteur des enjeux qui dépassent largement les cadres territoriaux et nationaux.

Nous avons mis en évidence quelques points nous paraissant essentiels sur notre propre débat local. Cet éclairage toute en nuance d’une situation complexe laisse à chacun la possibilité de travailler sur une communication efficiente très loin des leçons et incantations dont se nourrissent ‘les gens pressés’….

 

 

EQUILIBRE DES FINANCES PUBLIQUES.


Joseph Stiglitz résume ainsi l'action des responsables politiques et financiers européens : jusque-là, ils se sont contentés de « déplacer les fauteuils sur le pont du Titanic ». Avec la loi constitutionnelle relative à l'équilibre budgétaire, c'est à un exercice de ce type que Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont convié le Parlement.

Non seulement ce dispositif compliqué à souhait ne règle rien mais il aggravera la crise éco­nomique et donc à terme, financière. L'objet de la question préalable lors de la discussion du texte au Sénat était, comme on le verra, d'en faire la démonstration. L'autre aspect du problème c'est qu'il aura aussi pour résultat d'ôter le peu qui reste de pouvoir d'initiative aux parlementaires.


Question Préalable


Le prêchi-prêcha qui accompagne ce projet de loi constitutionnelle fait penser à ces contes moraux bourgeois du XIXe siècle, illustrés de vignettes émouvantes, destinés à l'édification des prolétaires. Sur la première vignette, on voit l'expulsion d'une famille éplorée agrippée aux basques d'un homme visiblement ivre. Dans un angle, le garde des sceaux rappelle : « Quand les parents boivent, les enfants trinquent ! »


Sur la seconde vignette, on voit la même famille, mais radieuse cette fois, dans un appartement respirant une honnête propreté. La morale de l'histoire revient au ministre du budget : « Sobriété égale prospérité ; c'est le bon sens ! »


Éprouvée, la méthode consiste à réduire toute question complexe à un unique pro­blème et à lui trouver une solution simple, compréhensible pour les gens pressés, re­levant soi-disant du bon sens. Sa perti­nence importe peu, le but n'étant pas de changer l'ordre des choses, puisqu'il est parfait, mais de corriger les hommes. Pour cela, lois et prédications suffisent.


En l'espèce, la question se limite à celle de l'équilibre budgétaire et de l'endettement public.

On a évacué (...) les liens que cet endette­ment pourrait avoir avec l'endettement pri­vé, la dynamique économique et l'emploi ou encore le mode de fonctionnement de l'Europe et de la zone euro.


Ce débat est jugé inutile, puisqu'on connaît déjà l'origine des déséquilibres : l'électoralisme idiosyncrasique des parlementaires, qui pousse à la dépense.


Hier, l'irresponsabilité des élus locaux a jus­tifié la réforme territoriale ; aujourd'hui, celle des parlementaires justifie qu'on leur ôte toute initiative en matière financière.


On oublie que le Gouvernement, en France, dispose déjà de tous les moyens constitu­tionnels de s'opposer à ces fâcheuses ma­nies, à la différence de l'Allemagne ou du Royaume-Uni, qui ignorent les facilités du régime consulaire. « À celui qui n'a pas on lui ôtera même ce qu'il a », avait prédit Saint-Mathieu !

Personne non plus ne se fait d'illusion sur l'efficacité du dispositif. Jean-Jacques Hyest nous rappelle dans son rapport que, là où elle existe, la camisole budgétaire constitu­tionnelle reste dans le placard. Il précise ainsi que « cette constitution financière n'a pas suffi à garantir la vertu budgétaire en Allemagne » et que « l'emballement des déficits et de la dette consécutif à la crise financière a contraint les autorités [britanniques] à adapter leur règle budgé­taire et décaler le retour à l'équilibre à l'ho­rizon 2017-2018 ».


Quant au Gouvernement, s'il ne se sent pas capable de conduire la politique financière de la France, qu'il s'en aille ! Constatons par ailleurs que la non-application par le Gouvernement de la règle qu'il entend constitutionnaliser, c'est-à-dire une loi de règlement non conforme à une loi de programmation, n'aurait aucune con­séquence.


On néglige aussi que l'origine comptable de la dette publique française n'est pas l'excès de dépenses, mais le défaut abyssal de re­cettes, dont l'origine structurelle, par-delà la crise, est à rechercher, premièrement, dans la chute de la part relative des revenus du travail dans le partage de la valeur ajou­tée au cours de ces trente dernières années et, deuxièmement, dans les dépenses fis­cales et les exonérations de cotisations so­ciales généreusement accordées.


Concernant ce dernier point, les chiffres auxquels parviennent Philippe Marini et Jean Arthuis dans leur récent rapport sont impressionnants. Selon les modes d'évalua­tion, les allégements fiscaux varient entre 148 milliards et 220 milliards d'euros, et les allégements sociaux entre 41 milliards et 80 milliards d'euros.


Au total, le manque de recettes publiques se situe entre un minimum de 190 milliards d'euros et un maximum de 300 milliards d'euros. Il faut comparer ce chiffre au déficit des comptes publics pour 2009, qui s'élevait, en pleine crise, à 145 milliards d'euros !

Si ce n'est pas organiser l'insolvabilité de l'État et la faillite des régimes sociaux, c'est bien imité ! Faire le contraire ne ferait pas de mal aux comptes publics !

Origine plus sournoise de la faiblesse des recettes publiques : la réduction de la part des revenus du travail par rapport à celle du capital ces trente dernières années. Moins de revenus du travail, compte tenu du trai­tement de faveur dont bénéficient les reve­nus du capital, c'est moins d'impôts et de cotisations.

 

Si cette « déformation du partage de la va­leur ajoutée », comme on dit dans le jargon, n'est pas une spécialité européenne, elle a été particulièrement forte dans l'Europe des Quinze et en France : moins 12,1 points de PIB dans l'Europe des Quinze, contre moins 5 points aux États-Unis. Ces chiffres sont ceux de l'excellent rapport d'information de nos collègues Joël Boudin et Yvon Collin relatif à la coordination des politiques économiques en Europe.


En France, en Allemagne et au Royaume-Uni, la diminution est de l'ordre de 10,2 à 10,4 points de PIB. Mais les pays actuelle­ment dans la tourmente accusent une baisse bien plus importante : moins 13,4 points de PIB pour l'Espagne et moins 35 points de PIB pour la Grèce.

Si le credo libéral, résumé par la célèbre formule d'Helmut Schmidt - « les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain » -avait été vérifié, cette évolution n'aurait pas eu un impact aussi négatif sur l'emploi, la consommation et les recettes de l'État. La production aurait trouvé ses débouchés dans l'investissement, l'emploi puis la con­sommation.


Mais, en l'occurrence, la foi n'a pas suffi à déplacer les montagnes. L'excédent de re­venus du capital n'a pas été réinjecté dans l'économie réelle, mais est allé croître et se multiplier dans des bulles spécula­tives récurrentes.

Le maintien du niveau de la consommation et de l'emploi a donc imposé de compenser les fuites.

Trois ingrédients ont été utilisés, dans des cocktails de composition variable selon les pays et les gouvernements : recherche d'ex­cédents extérieurs, endettement public ou privé. En fait, deux ingrédients seulement, puisque les balances excédentaires suppo­sent des balances déficitaires et des pays endettés. Le vrai moteur de la croissance de ces années fut donc l'endettement public ou privé. Là où l'endettement public était contenu, comme au Royaume-Uni et en Es­pagne, l'endettement privé a explosé.


La France, elle, a globalement opté pour le « mou » : croissance molle, en tout cas infé­rieure à celles du Royaume-Uni, des États-Unis, de l'Irlande, de la Grèce ou de l'Es­pagne ; endettement des ménages et en­dettement public comparativement modé­ré, même aujourd'hui. Ce qui, aux yeux des libéraux français, passe pour du keynésianisme pur sucre s'est glo­balement limité à caler la croissance de l'emploi sur celle de la population active, sans parvenir à réduire autant qu'ailleurs un solde de chômage et de sous-emploi re­lativement élevé.


J'emploie le terme « globalement », car tous les gouvernements n'ont pas fait la même chose.

On doit aux cinq années du gouvernement de Lionel Jospin 60 % des créations d'em­plois salariés de ces vingt dernières années, période durant laquelle le niveau de la dette publique a légèrement baissé et l'en­dettement privé légèrement augmenté.


Entre 1989 et 1996, 726 000 emplois sala­riés supplémentaires ont été créés, soit une moyenne de 90 750 par an. Entre 1997 et 2002, 2 197 000 emplois sala­riés supplémentaires ont été créés, soit 366 000 par an. Entre 2003 et 2009, 466 000 emplois sala­riés supplémentaires ont été créés, soit 66600 par an.


On me répondra que le gouvernement de Lionel Jospin a bénéficié d'une période de croissance. Comme si, en vingt ans, il n'y avait eu que cinq années de croissance... En réalité, ce résultat est bien le produit d'une politique.

 

Rappeler cela, c'est poser la question de savoir comment le Gouvernement entend nourrir la croissance, l'emploi, la consom­mation et les recettes fiscales sans augmen­ter les revenus du travail et en réduisant l'endettement public.

 

Songe-t-il à appliquer la recette du candidat Nicolas Sarkozy, qui, au printemps 2007, déclarait : « Les ménages français sont au­jourd'hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. [...] Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le re­cours à l'hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capa­cité personnelle de remboursement de l'emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué.»

 

 

II est toutefois douteux, monsieur le mi­nistre, que vous songiez à appliquer cette méthode, la crise ayant montré ses limites.


À l'usage, l'endettement privé, retraité par la machine spéculative bancaire, est encore plus dangereux que l'endettement public, qu'il a par ailleurs lui-même contribué à sti­muler...


C'est en effet pour sauver un système bancaire gavé de titres toxiques que le lapin blanc de la dette privée a été changé en lapin noir de la dette publique. Que la France se soit plutôt mieux tirée de ce numéro de cabaret financier que l'Alle­magne, le Royaume-Uni et, évidemment, l'Irlande - modèle de réussite libérale bru­talement ramenée au rang de pays du « Club Med » - ne signifie pas qu'elle ne pâtisse pas de la déstabilisation de l'euro qui en est résultée.


Si la France n'était pas devenue la cible de la spéculation, nous ne serions pas là au­jourd'hui.


Vous l'avez d'ailleurs avoué candidement dès mai 2010, monsieur le ministre, en affirmant : « Nous devons maintenir notre AAA, réduire notre endettement pour évi­ter d'être trop dépendant des marchés, et nous devons le faire dans la durée, d'où l'idée de révision constitutionnelle, pour bien montrer que ce n'est pas simplement un coup pour rien pour faire plaisir à des marchés, mais vraiment une nouvelle in­flexion, une nouvelle tendance, une nou­velle discipline budgétaire française. »


« La politique de la France ne se fait pas à la corbeille ! », disait le général de Gaulle. Autres temps, autres mœurs, autres hommes...Grandeur et décadence !


Pourquoi d'ailleurs les marchés ne dicte­raient-ils pas leur loi puisqu'on les a placés en situation de le faire ? Une promesse d'équilibre budgétaire, voire un excédent budgétaire réel suffiront-ils à changer leur comportement ? Non, bien évidemment !


Quand les marchés ne craindront plus le délabrement des finances publiques, ils spéculeront sur les conséquences de leur restauration !

 

 

D'ailleurs, quelque temps après cette dé­claration dont je viens de rappeler la te­neur, monsieur le ministre, et après les engagements européens de sauvetage de la Grèce, Moody's se fendait du communi­qué suivant : « Compte tenu de la nécessi­té de se tenir à des mesures d'économie strictes pour plusieurs années, Moody's estime que les craintes sur la croissance économique constituent un risque pour la notation des États. Cela est particulière­ment vrai en Europe, où la croissance de­vrait être moins élevée que dans le reste du monde. »


On ne « rassure » pas les marchés. On leur retire le quasi-monopole du crédit assorti d'une assurance tous risques quand tout s'effondre qui leur a été imprudemment octroyée.


La monétisation de la dette publique, comme aux États-Unis et au Royaume-Uni, aurait l'avantage de desserrer l'étau ou, plus exactement, de permettre au système européen de banques centrales de faire di­rectement ce qu'il fait déjà par des moyens détournés et continuera à faire avec le mé­canisme de stabilité européen.


« Au total, écrit Patrick Artus, qui n'est pas connu pour être gauchiste, la monétisation indirecte par les banques nous paraît beau­coup plus dangereuse que la monétisation directe par les banques centrales, ce qui est évidemment l'opposé de l'opinion de la BCE ».

 

La monétisation directe de la dette souve­raine limiterait son coût et donnerait aux États les marges de manœuvre d'une poli­tique de croissance génératrice d'emplois et de revenus fiscaux, facilitant ainsi le re­tour à l'équilibre budgétaire. Elle ne serait pas plus génératrice d'infla­tion que les émissions monétaires d'origine bancaire actuelles, à tout le moins aussi longtemps que l'appareil productif tournera au ralenti.

 

Et si plus d'inflation il y avait, faudrait-il s'en plaindre ? Quelques malappris, tel Olivier Blanchard, l'économiste en chef du fmi- un autre gauchiste ! - préconisent même de relever de 2 % à 4 % la cible d'inflation des banques centrales. Il en résulterait selon lui un allégement global du poids réel de la dette estimé à deux points de PIB par an.


Vous aurez compris que le fond du pro­blème n'est pas l'irresponsabilité des par­lementaires, mais l'euro, son mode de construction et, désormais, de régulation.


L'euro est la tentative inouïe, c'est-à-dire jamais vue, de créer une monnaie sans ré­férence à l'étalon-or, sans pouvoir souve­rain pour l'administrer, sans possibilité d'assistance financière directe entre États. Le rôle du système des banques centrales y est réduit au minimum, celui-ci étant char­gé d'éviter que les banques, dotées de l'es­sentiel du pouvoir de création monétaire à travers le crédit, ne fassent faillite, de lutter contre l'inflation, existante ou pro­bable, et de regarder l'euro s'apprécier quand nos concurrents laissent filer leur monnaie pour gagner nos marchés.


Garant de cet ordre : le respect de quelques règles budgétaires simples par les États sous la surveillance du haut clergé financier central.


L'euro actuel est la concrétisation du rêve libéral d'un ordre économique et financier autonome, fonctionnant selon ses lois propres pour l'enrichissement et le bon­heur de l'humanité.


Le rêve ne s'étant pas réalisé, le mal ne pouvait venir que du vestige de souverai­neté laissé aux États : la politique budgé­taire. L'objet de ce texte est précisément de les en priver.


En guise de conclusion, je vous livre ce diagnostic de Paul Krugman : « Non, la véri­table origine de la crise de la zone euro ne réside pas dans la prodigalité des hommes politiques mais dans l'arrogance des élites [...] qui ont poussé l'Europe à adopter une monnaie unique bien avant que le continent ne soit prêt pour une telle expérience. [...] « Bien avant la naissance de l'euro, les économistes avaient prévenu que l'Eu­rope n'était pas prête pour une monnaie unique. Mais ces mises en garde ont été ignorées, et la crise est arrivée. « Et maintenant ? Sortir de la zone euro est quasiment impensable [...] La seule solution est donc la marche en avant : pour faire fonctionner l'euro, l'Europe doit aller bien plus loin en matière d'union politique, de manière à ce que les pays européens com­mencent à fonctionner davantage comme des États américains.


« Mais ce n'est pas près d'arriver. Nous as­sisterons sans doute dans les années à venir à un douloureux processus de sortie de crise : des renflouages accompagnés d'exi­gence de violente austérité, tout cela sur fond de chômage très élevé, perpétué par [une] déflation éprouvante. »


Nous sommes toujours aux temps des pali­nodies et des cataplasmes.


Pour vous, monsieur le ministre, voter ce texte est d'abord un devoir moral et se pré­occuper des générations futures ; poser la question préalable, c'est pour le groupe so­cialiste une manière de vous rappeler de penser aux jeunes générations d'aujour­d'hui et à la « galère » que vous leur prépa­rez en faisant le choix de la déflation.

 

Intervention sur l'Article 1er


Ce qui me révulse dans les débats d'hier et, je le crains, d'aujourd'hui, ce n'est pas tant le mépris avec lequel vous traitez nos argu­ments, monsieur Baroin - nous connaissons les mœurs de la société de cour, que la légèreté drapée dans une fausse rigueur avec laquelle vous abordez cette question du déficit budgétaire et de la dette publique. Vous la limitez à la seule question du cou­rage politique et de la morale. Soyons ri­goureux, et le déficit budgétaire et la dette, qui atteignent effectivement des ni­veaux préoccupants, s'évanouiront !

 

Vous vous refusez obstinément à envisa­ger ce que seront les conséquences inévi­tables de cette politique sur l'endettement privé, sur la croissance économique et l'emploi, et donc sur les recettes fiscales ou les cotisations des organismes sociaux, ainsi que sur les dépenses en matière de prestations sociales compensatoires.

 

Vous ne voulez pas voir que l'endettement public ou privé n'est pas qu'une facilité à laquelle s'abandonnent les parlementaires et les gouvernements, mais aussi, fonda­mentalement, le moyen de soutenir la con­sommation et l'investissement, autant dire les débouchés de la production nationale quand le niveau de l'emploi et des revenus du travail, au nom de la compétitivité, ne le permettent plus.


Je ne dis pas - et personne ne dit ici - que l'endettement public est une bonne chose. Nous disons que s'en passer a des consé­quences sur le niveau d'activité écono­mique, sur l'emploi et indirectement sur les recettes et les dépenses de l'État comme des organismes sociaux, ce qui en retour a un impact sur l'équilibre budgé­taire.

 

Par quoi remplacerez-vous le déficit pour maintenir un niveau suffisant d'activité économique et d'emploi ? Cette question ne mérite pas votre silence, monsieur le ministre.

Pour être cornélien, le dilemme n'en est pas moins simple.

 

 

Soit l'on compense la baisse, voire la sup­pression du déficit public par de l'endette­ment privé, une augmentation des revenus du travail ou un excédent extérieur, et les niveaux d'activité et d'emploi se maintien­dront. Soit l'on se résigne à voir ces ni­veaux baisser. Ce que nous aimerions sa­voir, ce sont vos choix !

 

Ce qui me navre aussi, c'est que vous refu­siez de voir que le mode de gouvernance de l'Europe et plus encore de la zone euro n'est plus tenable en l'état, ou en tout cas ne le sera pas bien longtemps.

 

Si vous en doutez, observez les résultats électoraux depuis quelques années : échec du traité constitutionnel en 2005, montée de l'extrême droite partout en Europe, ra­clée administrée aux formations sortantes, quelle que soit leur couleur. Et je ne parle pas des manifestations di­verses, ni des rebellions d'État comme en Islande ou en Hongrie !

 

L'Europe qui devait unir les peuples et les économies est en train de les désunir. Si on avait plus de temps, on pourrait s'attarder en particulier sur la politique de l'Allemagne, grand donneur de leçons mais grand bénéficiaire des déficits commerciaux ou sociaux des autres pays. Je ne dis pas qu'il faut abandonner l'euro, bien sûr. Au point où nous en sommes, le remède serait pire que le mal.

 

 

 

Je dis simplement qu'on ne peut plus le lais­ser sous la surveillance d'une Banque cen­trale européenne, ou BCE, dont la seule phobie est l'inflation, qui ne se soucie pas de l'emploi et que l'on oblige à des contor­sions pour faire le travail des banques cen­trales des pays souverains. Je pense notamment - je l'avais évoqué lors de mon intervention d'hier - à la mo­nétisation de la dette souveraine, à laquelle elle ne peut avoir recours que sous le man­teau !

 

 

La moindre des choses, monsieur le mi­nistre, serait que vous essayiez au moins de répondre à ces questions autrement que par le silence ou en essayant de nous faire croire qu'il suffira d'une loi pour régler ce problème complexe pour lequel personne, effectivement, n'a de solutions, mais qui mérite que nous en cherchions. On ne peut pas se contenter de solutions simplistes comme celle que vous nous pro­posez.

 

 

 

 

 

 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 06:39

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Les vieux démons sur des titres accrocheurs que nous servent des ex - colistiers de ‘Cuers Oxygène’, à partir d’une enquête très intéressante du journal Libération sont là pour démontrer que notre ville, nos villes ont été et sont encore gérées par des mégalos irresponsables, véritables têtes brulées, qui s’accrochent désespérément à leurs ‘erreurs’.

 

Spécialistes du rétroviseur en matière de gestion et de finance, ces messieurs ont lamentablement tronqué l’analyse de ce journal et ont forcé sur le ‘stabilo’ pour aboutir à un parallèle singulier de la position de notre groupe ‘Cuers ensemble’ sur le problème de la crise financière et des emprunts structurés qui polluent la vie de nombreuses collectivités.

 

Spécialistes aussi de la division des forces politiques au fil des ans, ils démontrent une nouvelle fois leur potentiel de nuisance sur des sujets très importants en caricaturant les positions de chacun sans proposer de pistes crédibles sur les problèmes posés.


Ces méthodes que nous avons malheureusement subies aux élections de 2008  et qui ont donné les résultats que nous connaissons, ne nous intéressent guère mais nous nous devons d’y répondre par respect pour le travail de ceux qui ont donné et qui donnent leur temps, leur énergie au service de la collectivité.


Ces donneurs de leçons permanents à postériori sur une minorité d’actions ciblées et sur la problématique d’une crise financière qui dépasse largement le seul contexte des emprunts structurés, ne laissent aucun doute quant au but qu’ils recherchent.


Ces mêmes donneurs de leçons n’ont jamais de mots assez durs sur la gestion des autres en n’ayant jamais rien géré eux-mêmes. En cela, la modestie ne les étouffe guère et le côté humilité que tout homme public se doit d’avoir, leur est singulièrement étranger.

Le fait de laisser croire que notre groupe, en particulier Gérard Cabri, défendrait ‘bec et ongle’ ce type d’emprunt actuellement relève au mieux de la méconnaissance de nos propos sur le sujet, au pire dénote d’une malhonnêteté intellectuelle dont l’objectif politicien est caractéristique.

Depuis le début de la crise financière, le groupe « Cuers ensemble » a toujours affirmé que les emprunts structurés posaient problèmes.

Dans ses différentes interventions, il a indiqué les difficultés que pouvaient poser l’un de ces emprunts et que la solution résidait dans la renégociation.

Cette affirmation en conseil municipal, lors de la présentation du compte administratif 2009 avait fait l’objet d’un vif débat. A cette occasion, Gérard Cabri avait demandé aux élus en charge du dossier de travailler sur cette négociation pour 2011 et 2012 fonction des tendances financières lourdes sur les taux de change sans toucher quoi que ce soit sur les emprunts pour 2010. Cette demande n’a pas été entendue.

Laisser croire aussi que les investissements d’une collectivité territoriale sur des grands projets structurants pourraient être financés sur fond propre est étonnant de la part de gens qui se disent responsables et qui aspirent à la gestion des affaires publiques.

Quel que soit l’emprunt que chacun puisse faire, taux fixe ou variable, il est nécessairement sur le marché financier et repose toujours sur le côté spéculatif de ces mêmes marchés.

Croire ou laisser croire qu’une seule banque, DEXIA en l’occurrence, aurait fait ces offres sur ce type d’emprunt structuré à plus de 5500 collectivités dénotent aussi d’une connaissance plus qu’approximative des problématiques financières sur ces mêmes marchés.

Les éléments d’enquête et l’analyse de Pierre Bégliomini sur ‘Ma Ville de Cuers’ dans son article en complément de celui de Libération, donne un éclairage sérieux sur le problème des emprunts structurés et aborde les pistes de réflexion de manière pragmatique.


Cela nous change de la soupe politicienne que ces deux messieurs nous ont servie

Il met à mal aussi leur côté sensationnel ‘tabloïde’ et la violence de leurs propos ne permet pas un débat serein. C’est sans doute dû au fait que ces messieurs ont découvert dans cette enquête que Cuers est très loin d’être le mauvais élève des collectivités.

En définitive, ces types de réactions entretenues depuis des années par ces mêmes personnes, bien localisées à notre commune nous les devons, indépendamment du sujet choisi, à un problème de reconnaissance sur la scène publique.

Cela est dommageable pour notre beau village.

 

NB : Les articles de Libération ICI et de Mr Bégliomini sont disponibles sur ‘Ma Ville de Cuers.com’!

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 21:39

le 26 septembre 2011

Gérard CABRI, Suzanne DEZAUNAY Cuers,                         

Paul GARNIER, Annie MAGNAN,

Conseillers Municipaux

 

 

Monsieur le Maire de CUERS

Place Général MAGNAN

BP 37

83 390 CUERS

 

 

 

Objet : Demande de commission extra-municipale

 

Monsieur le Maire,

 

Comme vous avez pu le constater, lors du Conseil Municipal du 15 septembre 2011, l’ensemble de l’opposition municipale s’est prononcé contre le projet de Motion présenté par Mme BACCINO, au nom de votre groupe majoritaire concernant le projet LGV PACA.

Il est évident que dans ce vote, notre groupe « Cuers Ensemble » a totalement pris ses responsabilités sur le fond du problème posé.

Une lecture rapide et une analyse spécieuse de ce vote pourraient laisser penser qu’il y a à Cuers, des élus majoritaires contre tout tracé LGV sur la commune et une opposition municipale qui s’exprimerait en faveur de la LGV et ce à n’importe quel prix. La réalité est bien différente.

Le manque de lisibilité de la motion que vous avez présentée, les incohérences et les contradictions de son contenu ont déterminé le vote des élus de l’opposition. Le fait que votre Majorité ait voulu opérer comme à l'habitude un passage en force de cette motion, refusant tout amendement, a donné ce résultat. Ce n'est pas notre conception de la démocratie, nous soutenons et réaffirmons qu'une attitude plus responsable eut été de rechercher le consensus sur ce dossier.

Car force est de constater aussi que l'ensemble des tracés proposés par RFF ne permettent pas le respect de nos espaces naturels, de l'économie locale et du cadre de vie actuel de nos communes.

Ce dossier d'importance, pour notre avenir, mérite en effet un rassemblement de toutes les forces disponibles pour faire échec aux scénarios qui mettent à mal nos territoires.

Nous vous invitons à relire toutes les délibérations du CM sur ce dossier, toutes les positions de nos élus. Elles témoignent de notre engagement permanent en faveur de la défense de notre belle commune et de ses habitants. Chacun a bien compris au niveau du choix des tracés proposés que s'opposent à des calculs de rentabilité économique et financière la défense d'une qualité de vie que nous nous devons de préserver pour les générations futures.

C'est dans cet objectif, Monsieur le Maire, que nous avons relayé au sein du Conseil Municipal, la demande d’une association dont l'investissement est reconnu de tous, de créer une commission extra- municipale sur ce dossier. Vous avez balayé d'un revers de manche cette proposition estimant que le "débat public" officiel suffisait. Nous ne partageons pas ce point de vue et nous estimons que cette commission aurait toute sa place en complément des réunions institutionnelles.

Nous réitérons donc notre demande.

Nous sommes disponibles, comme nous l’avons toujours été pour poursuivre le combat dans cette direction en privilégiant une nouvelle fois la recherche du rassemblement.

Recevez, Monsieur le Maire, nos salutations républicaines.

 

 

 

Gérard Cabri Suzanne Dezaunay Annie Magnan Paul Garnier

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 12:29

Dans le cadre de la concertation sur le projet de la LGV PACA les Comités territoriaux organisent des réunions publiques .

 

Plusieurs réunions publiques ont été programmées rapidement et nous avons eu les dates par la presse :

 

- Le 13 septembre 19h 21h à Marseille Station Alexandre 31 Boulevard Charles Moretti

 

- Le 14 septembre 19h 21h à Hyeres Casino hôtel des Palmiers 1 avenue Ambroise Thomas

 

- Le 15 septembre à Nice Nice Acropolis 1 Esplanade JF Kennedy.

 

Veuillez trouver ci joint les fiches techniques des 4 scénarios proposés par RFF. 

 

Scénario 1

Scénario 2

Scénario 3

Scénario 4

 

 

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 07:00

SALLE FERNAND BLACAS

HÔTEL DE VILLE

15 SEPTEMBRE 2011 à 18 H 00

 

ORDRE DU JOUR

 

1°) DECISIONS DU MAIRE

 

2°) DIRECTION GENERALE DES SERVICES

 

Motion L.G.V. PACA

 

3°) DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES

 

Création de poste.

Régime indemnitaire des techniciens territoriaux.

Indemnité spécifique de service.

Prime de service et de rendement de la filière technique.

 

4°) DIRECTION DES SERVICES FINANCIERS

 

Décision modificative n°2 du Budget Ville 2011.

Décision modificative n°1 du Budget Eau 2011.

Décision modificative n°1 du Budget Assainissement 2011.

Garantie partielle des emprunts de la SA HLM PROLETAZUR.

 

5°) DIRECTION DES AFFAIRES SOCIALES / ENFANCE / JEUNESSE ET SPORT

 

I – ENFANCE

Délégation de Service Public du Centre de Loisirs Sans Hébergement et du Centre de Loisirs pour Adolescents : Avenant n° 2.

 

6°) DIRECTION DE LA SECURITE PUBLIQUE

 

Système de vidéo protection :

Création et implantation d’un service de vidéo protection.

Demande de subvention auprès de l’Etat.

 

 

7°) DIRECTION DES SERVICES TECHNIQUES

 

I – SERVICE TECHNIQUE.

 

SYMIELECVAR :

Modification des statuts.

- Adhésion des Communes  de :

Bras, Brue Auriac, Pourcieux et Rougiers.

Roquebrune sur Argens et Vinon Sur Verdon.

Délégation de Service Public d’eau potable - Avenant n° 1.

Délégation de Service Public d’assainissement - Avenant n° 1.

Convention de rétrocession des réseaux d’assainissement Chemin Saint Eutrope et Quartier Saint-Pierre.

Contrat de bail entre la Commune et la S.A. ORANGE – Avenant n° 1.

 

II – URBANISME.

 

Programme d’aménagement d’ensemble Quartier Pas Redon. Modification de la délibération n°2010.10.16.

Convention de participation dans le cadre du PAE Pas Redon avec la SARL PAYSAGE PROVENCE COTE D’AZUR – Avenant n° 1.

Convention tripartite portant mise à disposition d’un terrain (parcelle cadastrée section D n°2471) - Quartier Le Laouvas.

Bail emphytéotique avec l’Association AIDERA.

Modification de la délibération n°2011/04/22 relative à la signature de l’acte administratif prévoyant une servitude de passage (parcelle section H n° 610)

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 19:18


CUERS LE 28 JUIN 2011

Eléments d’analyse sur le rapport d’observation de la Cours Régionales des Comptes sur la gestion de la commune de Cuers Années 2002 à 2008

 

En fin d'article le lien pour télécharger le CR complet de la Chambre Régionale des Comptes de PACA 

 

 

Le rapport d’observation sur la gestion de la commune de Cuers des années 2002 à 2010 et qui se situe dans la période de notre deuxième mandat nous fait connaitre une focalisation sur une situation financière difficile et sur des choix financiers dont le recours à l’emprunt pour nos investissements était une composante importante.


Ce rapport décline quelque peu les raisons de la situation économique de notre commune sur plus de deux décennies sans véritablement mettre en évidence les causes profondes des difficultés de nos collectivités territoriales.

Il n’apporte pas d’éclairage nouveau sur une situation économique que nous avons toujours décrite comme très difficile dés le début des années 90 et qui perdurerait sur plusieurs décennies (§ CR CRC 1995).

Il aborde la problématique des emprunts structurés à partir des éléments financiers du retour d’expérience de la dernière crise dont les bornages juridiques permettra une plus grande sérénité.

Il ouvre des perspectives sur la gestion des ressources humaines et sur les charges générales, qui dans sa modernité donne des pistes de réflexions à la commune pour une plus grande efficience de ses agents et de ses services. Le travail de fond était déjà largement entamé depuis plusieurs années.


Les délégations des services publics ont été analysées et les recommandations qui en découlent ne sont pas de nature à améliorer les finances de notre commune.

Il en est de même pour les projets que la commune a en charges et dont les financements paraissent sortir du périmètre de ces recommandations.


Il est quand même intéressant de lire, dans le compte rendu, le bref historique sur la ZAC des DEFFENS et sur les deux sociétés d’économie mixte ECOSEM et CUERSEM qui donne une perspective sur les difficultés financières que nous connaissons. Ces SEM ont généré dans des montages spéculatifs hasardeux plus des deux tiers de l’endettement connu en 1995(de l’ordre de 20 Millions d’Euros, même niveau que ceux de 2008).


Pour rappel la commune à supporter financièrement par rapport à ces deux SEM plus de 13 millions d’euros d’endettement sur la ZAC des DEFFENS, la ZAC des BOUSQUETS, la GRAPONNIERE, la POUVERINE, la CLAUVADE, la caserne des pompiers le remboursement des Ordures Ménagères et quelques menus dérives.


Il est évident aussi que l’endettement au niveau du budget ville au début des années 90 a suivi le même processus (de l’ordre de 7 millions d’euros) et nous nous somme retrouvés lors de notre premier mandat à colmater des trous financiers sans aucune marge, avec un premier budget d’office, une mise sous tutelle et sans aucun fond de roulement.


C’est de l’ordre donc de 20 millions d’euros d’endettement que nous avions dés le début de notre premier mandat à assumer en 1995 sans que les ressources permettent un quelconque équilibre, sans aucune aide de l’état et des collectivités territoriales…


Nous avons toujours affirmé que les choix que nous faisions au delà du remboursement de ces emprunts seraient dictés par les besoins de la commune et de ses habitants. Il n’était pas question de passer deux mandats à porter des charges financières de projets trop décalés sur leur époque et fort couteux dans la période sans mettre en perspective l’évolution indispensable de notre village.


Lors du premier mandat nous avons renégocié l’ensemble des contrats de prêt et nous avons commencé à rembourser ces dettes de manière significative (Plus de 5 Millions d’Euros). Dans le même temps nous avons remis en marche un service public totalement délétère.

Nous avons créé les directions et services indispensables au fonctionnement normal d’une commune (Direction générale, Direction financière, Direction technique, Direction des ressources humaines, CCAS, service jeunesse, service scolaire, services des sports, service culturels).


Nous avons lancé la réalisation de la nouvelle mairie (2 millions d’Euros) aux limites de la date possible du concours d’architecture dans une période de difficulté importante pour les entreprises du bâtiment et nous l’avons mené à terme.


Nous avons étudié les projets futurs à mettre en œuvre pour que CUERS soit au rendez vous de la nouvelle décennie avec le coté modernité qui lui faisait tant défaut.Nous avons enfin mis un terme aux deux sociétés d’économies mixtes CUERSEM et ECOSEM qui, en l’état, n’étaient que source de gabegie…


Il est à noter que ce rapport de la CRC, a l’inverse du précédent rapport de cette même chambre en 2003, occulte cette période où nous avons remis en ordre de marche notre commune avec un point fort de désendettement sur l’ensemble du premier mandat.

De plus 20 millions d’euros de dettes nous étions passé à 15millions en 2001 avec des moyens en recettes très inferieurs à ceux que vous avez eu à connaitre en 2008 et surtout en ayant pris de plein fouet la décentralisation où les charges ont été rétrocédées mais pas les recettes.

 

Lors du deuxième mandat nous avons mis en réalisation les grands projets structurants sur notre commune avec plus de 17 millions d’euros d’investissement entre 2002 et 2007. Dans cette période le financement propre de la commune a été de 12 millions. Il est resté 5 millions d’endettement en plus sur la période qui est venu en complément de ce qu’il restait de l’endettement antérieur, en particulier celui de la fin des années 80 et début des années 90.

 

Pour mémoire, nous avons aménagé le centre ville et son secteur administratif (Espace MITTERAND), le réseau pluvial du centre ancien, réalisé le centre d’action sociale en lieu et place de l’ancienne mairie et de l’immeuble BACULARD, fini d’aménagé la ZAC des BOUSQUETS, aménagé la ZAC BOUSQUET + et Créé un centre technique municipal en ce lieu, créé les archives municipales, crée et aménagé 2 structures de crèches, aménagé complètement l’espace de la guinguette avec 3 parkings supplémentaires, créé la ZAC des DEFFENS avec ses deux zones, l’une a caractère commercial l’autre à vocation d’habitat et nous l’avons aménagé complètement, crée aussi la ZAC de la POUVERINE que nous avons aménagé afin d’accueillir des structures sociales.

Nous avons aussi entretenu et remis à niveau les groupes scolaires bien que certains présentent des faiblesses de structures à l’exemple de l’école Marcel Pagnol, les structures tennis avec agrandissement, le stade et le gymnase malgré que ces 2 espaces soient totalement obsolètes.

Ce besoin de structuration et donc ce niveau d’investissement ont mobilisé l’équipe municipale sur deux mandats, les services de la commune dans toute ses composants et surtout les finances qui pendant la période a toujours été aux limites de ce qu’il était possible de faire.


Il est évident que nous avons travaillé sans aucune marge et pendant 2 à 3 budgets sans capacité véritable de financement autre que le Fonds de Compensation de la TVA, les ventes de terrains prévus à cet effet, les subventions et les retours sur investissements.

Au résultat le patrimoine de la commune à plus que doublé avec un ensemble d’installation plus modernes adaptées aux besoins des habitants de la commune. (41M Euros)

Mais ce manque de finance ne nous a pas permis d’aller plus loin dans cette structuration à l’exemple du gymnase ou des groupes scolaires.

Vous nous l’avez singulièrement reproché….

La CRC a porté l’accent sur l’endettement de la commune avec un point particulier sur les emprunts structurés. Elle a retracé les aménagements successifs tout en se posant la question de la nécessité de renégociation permanente de ces emprunts.

La crise financière de l’année dernière sur ces emprunts a donné la réponse…

Il est notable aussi dans ce rapport et sur les aspects économiques que la CRC n’a absolument pas remis en cause les choix d’investissement structurant ou le travail fournis pendant la période. La vérification de l’emploi des deniers publics, effectuée en profondeur, n’a révélé aucun écart de nature à crédibiliser des dérives dont certains se sont fait l’écho.

La CRC souligne aussi le caractère patent des faibles marges de manœuvre dues à notre potentiel fiscal largement en dessous des moyennes régionale et nationale de l’ordre de 35%. Nous n’avons eu de cesse de dénoncer cet état de fait qui induisait et qui induit encore des bases d’impôt faible et des taux d’imposition fort et une répartition de l’effort inique.

Les choix qui ont été faits devaient permettre une évolution à court terme significative de l’assiette des taxes locales et donc des ressources nouvelles très importantes pour la commune.


Cette évolution positive est largement constatée par la chambre à partir de 2008 sur l’évolution du nombre d’habitants et sur les recettes notamment à partir du recensement de 2007.

‘Nous avons planté les arbres, vous récoltez les fruits’

La perfectibilité de nos actions peut se voir à la limite des modes de gestion où l’initiative publique qui ne peut qu’administrer et l’initiative privée qui ne cesse d’entreprendre et donc prendre des risques se trouvent en décalage important.


L’équilibre se trouve dans une régulation de ces initiatives !


En définitive la CRC par ces recommandations n’apporte aucune aide potentielle aux problèmes complexes de la gestion des projets tels que vous les portez.


Respecter ces recommandations vous sera extrêmement difficile….

 

 

Le compte rendu complet de la Chambre Régionale des Comptes: ICI

 

 

 

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 19:00

A propos de l'intercommunalité;

 

Monsieur le Maire,

 

 

Le projet de Schéma proposé par le Préfet du Var était inacceptable. Vous m’excuserez d’employer l’imparfait car, il a désormais du plomb dans l’aile et c’est une bonne chose.

 

En matière d’Intercommunalité, tout a été dit ou presque. Ici ou ailleurs, certains ont été accusés d’immobilisme par d’autres élus qui, se disant visionnaires, se sont aperçus qu’il ne suffisait pas de se revendiquer du camp de la modernité et du progrès pour que cela s’impose comme une évidence.

 

Mais ce qu’il est intéressant d’observer c’est peut-être plus la façon dont les choses sont en train d’évoluer que les débats stériles et partisans du passé.

 

Ainsi, depuis quelques semaines, un peu partout au sein des assemblées délibérantes, le souffle de l’esprit Républicain a su rappeler le sens de l’intérêt général. La mobilisation des élus que nous sommes va semble-t-il permettre, sinon de renverser la vapeur tout au moins de gagner, un schéma qui prenne en compte davantage, l’identité de nos territoires, les réalités socio-économique et le respect de notre histoire. En définitive un maillage plus respectueux de la vie et des aspirations des citoyens.

 

Car, que nous proposait cette carte dessinée fort maladroitement par la main du représentant de l’Etat ? Des territoires parfois immenses fragmentant le Var et agencés pour servir les intérêts uniques de quelques baronnies.

 

Il n’est pas du tout écrit qu’en ce qui concerne notre commune nous aurons, in fine, la capacité d’échapper à l’ogre toulonnais mais nous aurons à chaque fois que l’occasion nous aura été donnée, contribué à défendre l’intérêt de nos concitoyens et n’est-ce pas avant tout pour cela que nous sommes réunis autour de cette table ? C’est d’ailleurs tout l’esprit des textes qui impose cette consultation des assemblées locales.

 

Cette attitude tranche il est vrai, avec des comportements inacceptables selon lesquels, il faudrait en politique d’abord capituler devant la pensée unique pour négocier dans les salons feutrés de notre République, quelques menus avantages.

 

Vous l’avez compris, M. Le Maire nous voterons POUR la délibération que vous nous proposez ce soir, un texte qui rejette sans équivoque, le projet de schéma du Préfet du Var.

 

Nous vous proposons de réserver d’ores et déjà une page dans le prochain bulletin Municipal pour exprimer le vote de l’ensemble du Conseil Municipal de ce soir et tenter de faire oublier la précipitation le mois dernier dans ce même bulletin, d’un Conseiller Municipal de votre majorité qui défendait maladroitement la copie du Préfet, en indiquant je cite « que cette proposition obéit à une stricte logique de solidarité territoriale… »

 

Fort heureusement ce soir, en adoptant cette délibération, nous retrouvons quelque peu, et si vous me permettez, la voie de la raison et du bon sens. Cela n’est pas sans nous réconcilier avec notre Idéal Républicain.

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 14:55

2011 06022011 0397

2011 0603

 

 

 

 

 

 

 

Une malédiction semble avoir touché depuis 2 ans la fête de la Musique à Cuers. En effet, rappelons nous que l’an passé la Maire avait en solidarité avec les sinistrés de Draguignan, en toute dernière minute annulé la fête. Cette année, les cuersois ont eu à subir une fête éclair, à 21H45, les employés des Services Techniques commençaient à démonter les podiums sur la place de la convention pendant que les 10 000 habitants de la commune étaient invités à assister quelques mètres plus loin au concert épilogue de la soirée sur la place Pasteur. Que nous réserve notre brillante équipe municipale l’an prochain en 2012 ? Nous pouvons tout simplement lui conseiller de programmer et d’organiser de concert avec les cuersoises et les cuersois une fête de la Musique digne de ce nom. A moins que l’équipe de Gilbert PERUGINI thésaurise les budgets pour nous offrir une prestation d’une qualité inégalable la veille des élections municipales en 2013 ; décidément « quand la musique est bonne... »

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