Bonsoir à toutes et à tous,
Merci d’être venus ce soir à cette petite fête de l’amitié !
A l’aube de cette nouvelle année, permettez-moi au nom de l’association CUERS ENSEMBLE et de ses amis de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2013.
Que vos attentes et vos projets puissent se réaliser dans un monde qui est des plus difficiles à comprendre.
Avant de démarrer mon propos, je souhaiterais apporter un témoignage de soutien à notre ami Max Bastide, Maire de Puget Ville.
Son habitation a entièrement brûlé durant la période des fêtes alors qu’il était absent.
En dehors des considérations matérielles et du préjudice économique subi, c’est la destruction de la mémoire et des repères personnels qui sont le plus difficile à accepter !
La piste criminelle parait sérieuse sur un certain nombre de présomptions. Un pas serait donc franchi bien au-delà des mots qui dépassent la pensée et que tout élu peut entendre au détour d’un désaccord.
Un mot aussi pour la mémoire de notre ami Guy Guigou et de tous ceux qui ne sont plus là et qui aimaient participer à ces soirées de vœux et de rencontres. Nous pensons à eux….
Ce monde, disais-je, en constante évolution avec une accélération impressionnante des moyens et des techniques se devrait d’être au service de l’homme. Il n’est qu’à voir dans les domaines des sciences, de l’industrie, de la communication et de la domotique où les révolutions chassent les évolutions.
Hélas ! malgré ce contexte, les crises sociales et économiques qui frappent de plein fouet les pays industrialisés minimisent, euphémisme obligé, les effets de ces évolutions et de ces progrès. Cette dureté sociale, cette dureté économique, si nous n’y prenons garde peut nous entrainer dans une spirale où la récession et une forme de chaos seraient inévitablement au rendez-vous.
Hélas ! aussi dans ce contexte, les crises d’ordre militaire et même d’ordre civil embrasent le Moyen-Orient, l’Asie et l’Afrique en laissant sur leurs routes des centaines de milliers de personnes dans des situations catastrophiques. Les morts et les blessés ne se comptent plus et les ressources ne permettent plus la survie de ces populations.
Avec ce tableau, loin d’être idyllique, comment pouvons-nous être raisonnablement optimistes?
Connaitre nos faiblesses et nos déficiences, corriger nos erreurs, travailler et améliorer nos savoir-faire, investir dans nos outils de productions sont autant de pistes de réflexions et de projets pour trouver ensemble les réponses qui nous permettront de sortir de ces difficultés.
Etre critique dans nos choix et s’appuyer sur notre histoire pour pouvoir construire, être force de proposition sur nos demandes toujours plus importantes pour pouvoir bâtir le monde de demain dont nos enfants hériteront.
Vaste chantier qui toujours sera ouvert…..
En France l’année 2012 a vu un changement politique notable au printemps avec les élections du Président de la République et des députés à l’Assemblée Nationale.
Ce changement aux plus hauts niveaux de l’état, majorité de gauche voulue par les Français et qui donne à connaitre un nouvel exécutif, un nouvel législatif, doit être doté de moyens conséquents pour aborder ces défis économiques, écologiques, sociaux et culturels en rupture avec les politiques de ses prédécesseurs.
Il est important dans ces défis de remettre au centre de nos préoccupations l’ensemble de nos secteurs agricoles, industriels et tertiaires afin de développer nos ressources et de mettre en valeur nos richesses pour nous porter en bon ordre dans la compétition face et avec nos partenaires économiques.
Il est souhaitable aussi de vérifier les réalités de nos propres exigences, d’aller à l’essentiel et de regarder sereinement l’adéquation des politiques.
8 mois de gouvernance, cela peut paraitre long à l’évidence de l’excitation permanente des ‘twitters’, des internautes et autres journalistes spécialistes sur tout et de tout !
Pourtant 8 mois, c’est si court au regard des enjeux sociaux-économiques pour des millions d’entre-nous.
Donner du temps savons-nous encore le faire ?
L’année 2012 aura marqué Cuers du sceau d’une urbanisation débridée où les projets tels que nous les avions prévus, ont été totalement dévoyés dans l’espace et dans la durée pour donner aux quatre coins du village la perspective et même la réalité d’une cité dortoir que nous avons su et tant eu de mal à éviter durant nos mandats.
Bien qu’ils s’en défendent, la responsabilité qui incombe au maire actuel Gilbert Perugini et à son adjoint à l’urbanisme Jean Malfatto est entière.
Incapables d’assumer leurs inactions dans tous les domaines de la vie de la commune, incapables d’assumer cette urbanisation à l’emporte-pièce, ils renvoient à leurs prédécesseurs la paternité des décisions qu’ils prennent.
Dans la lignée de ce gâchis impressionnant la gestion du personnel communal est emblématique de leur incompétence.
Les services ont connu ces dernières années, sous leur impulsion, des déstructurations, des externalisations de missions et des abandons d’activités avec des mouvements de personnels incohérents. Ces décisions ont prédisposé la commune à une déliquescence de ses services municipaux.
L’absence de lisibilité sur l’évolution des missions des services, le manque d’organisation patent qui se vérifie sur le terrain, le mélange de responsabilité et de rôle entre les fonctionnaires et les élus, élus qui se prennent pour des cadres de la fonction publique, ont concouru à cette situation délétère.
Le travail de notre équipe a été tout au long de cette année de soutenir ces personnels dans leur ensemble et d’apporter pour certains d’entre-eux une aide en toute discrétion.
Vu la finesse de leur réaction, vous comprenez aisément le sens du mot discrétion…
Au global et au regard des informations que nous donnent le Maire et son groupe majoritaire, informations réduites à leurs plus simples expressions, il est évident que les conseils municipaux sont des chambres d’enregistrements où les tensions dépassent souvent la bienséance et où les débats de l’assemblée sur les choix politiques ne peuvent exister.
A 1 an des élections municipales, l’ouvrage que nous avons à accomplir est important :
-Echanger sur les projets sur lesquels nous devons réfléchir et nous déterminer,
-Travailler sur l’union de toutes les forces de gauches et de progrès,
-Associer les Cuersoises et les Cuersois à ce vaste chantier de reconstruction.
Ce véritable défi que nous avons relevé, nous le devons à toutes celles et tous ceux qui, au quotidien, œuvrent pour que notre ville retrouve cette âme qui lui fait singulière défaut.
Faire de la politique au sens noble du terme, c’est avant tout s’occuper de la vie et du bien-être de ses habitants!
C’est par là que tout commence,
Merci,
Si vous le voulez bien, buvons ensemble le verre de l’amitié tout en partageant la galette…
Gérard Cabri