Le conseil municipal du 26 juin 2012 avait en point principal sur les délibérations, la présentation et le vote des comptes administratifs de la ville.
Moment très important de la vie de la cité, il reflète l’activité de la commune de l’année précédente et retrace toutes les opérations de tous les domaines de la commune, tant en gestion des affaires en fonctionnement, qu’en gestion des projets en investissement.
Le peu d’intérêt des élus majoritaires pour ces délibérations essentielles nous a paru évident. 3 adjoints au maire et 4 conseils municipaux, non des moindres, étaient absents.
Le groupe majoritaire n’avait pas le quorum et une nouvelle fois l’opposition lui a permis de voter l’ensemble des délibérations sur le sujet.
A la lecture de ces comptes, force est de constater que les dépenses ont été surestimées lors du budget primitif et en corollaire les besoins en financements, c’est-à-dire nos impôts locaux, ont été surdimensionnés.
Le manque de travail fourni par l’équipe municipale et la diminution des moyens dans tous les services de la commune se ressent de plus en plus au quotidien de la vie des Cuersois. La maintenance des installations et l’entretien du patrimoine n’ont pas l’air d’intéresser nos élus qui laissent se dégrader ce bien commun.
Au niveau des investissements cela devient dramatique puisque moins du tiers de finances prévu au budget ont été mobilisés, c’est-à-dire moins du tiers des projets ont été réalisés, et ils y en avaient déjà pas beaucoup.
L’équipe Pérugini, enfin ce qu’il en reste, expédie les affaires courantes avec la phobie ‘du bas de laine’ tout en cassant la dynamique économique que nous avions mise en place.
Rembourser le capital de l’emprunt et faire le maximum d’excédents est leur seule motivation.
Malheureusement ces financements pour parties inutilisées se font sur le dos des Cuersois qui ont vu leurs impôts locaux augmentés singulièrement ces 3 dernières années.
Un point particulier sur l’adjoint aux finances, qui non content de ne pas pouvoir donner les éléments de discussion sur le fond des dossiers financiers, de ne pouvoir répondre aux questions des élus de l’opposition, se prenant les pieds dans le tapis des ratios officiels qu’il ne maîtrise toujours pas, se permet envers un élu des dérapages qui dépassent de loin le contexte républicain.
Les élus 'Cuers Ensemble'